Couverture:d’après photos collection de l’auteur
Quatrième de couverture:
2012. À la fin de l’émission où il est invité pour son livre sur la «Tuerie du Caire», un attentat qui a fait quarante victimes dont son père en 1954, Stanislas Kervyn reçoit un coup de téléphone qui bouleverse tout ce qu’il croyait savoir.
1948. Nathan Katz, un jeune Juif rescapé des camps, arrive à New York pour essayer de reconstruire sa vie. Il est rapidement repéré par le Chat, une organisation prête à exploiter sa colère et sa haine.
Quel secret unit les destins de ces deux hommes que tout semble séparer?
Autant le dire tout de suite, j’ai aimé ce roman. J’ai passé quelques heures agréables, sans me lasser, voulant toujours en savoir plus, n’arrêtant ma lecture qu’ à contre-coeur, la reprenant en me disant « que va-t-il se passer… ».
Et pourtant, ça n’était pas gagné. Stanilas Kervyn a tout du héros antipathique. Plutôt intelligent il a réussi dans sa vie professionnelle. Il ne s’embarrasse pas des autres. Ça passe ou ça casse. Avec lui, qu'il s’agisse de sa vie amoureuse ou de sa vie professionnelle, pas de préliminaires, pas de discussions. C’est un fonceur sans état d’âme. Il va reprendre l’enquête qui, alors qu’il n’avait que un an, a couté la vie à son père. Mais au-delà de son enquête pour trouver les responsables de l’attentat, n’est-il pas à la recherche de ce père?
Nous suivons, en alternance, le récit et le parcours de Nathan Katz. C’est donc par « flash back » que procède l’auteur, pour que nous suivions l’itinéraire de ce jeune homme, immigré avec son père à New York et ayant vécu l’horreur des camps.
Il faudra bien que ces deux hommes, d’âges et d’itinéraires si différents se retrouvent.
Ce roman va bien au delà de l’enquête policière. Nous sommes confrontés aux secrets de famille et à cette notion qui oscille entre « justice » et « vengeance ».
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