lundi 18 novembre 2013

Maman Zita

Patrick LUNANT

Quatrième de couverture:

Maman Zita, c'est l'histoire de Garance ou les errances d'une vie bouillonnante, animée par la volonté inflexible d'exister. D'abord enfant abandonnée, puis femme complexe et passionnée, Garance se livre, se raconte à une poupée de chiffons fanée, tout au long de ce roman construit comme une confession intime, brutale, libre, impudique et tellement humaine, à l'image de son héroïne.

Artiste peintre maudite, adulée, ou les deux à la fois....elle ne cessera jamais de lutter pour donner un sens à sa vie, à sa naissance, à ses souffrances, à ses colères. Et si la vie de Garance ne se résumait qu'à cette question essentielle : avons-nous réellement le choix de notre destin, ou sommes-nous les jouets d'un marionnettiste qui s'amuse, à notre insu, à tirer les ficelles de nos vies écrites à l'avance ? Est-il toujours trop tôt ou trop tard pour aimer, être heureux, pour vivre tout simplement ?

Où cette quête de sens, de vérité, d'absolu, d'amour conduira-t-elle Garance ?

J' ai beaucoup aimé ce roman, pour son style, et pour l'intrigue.
Les poupées servent parfois d' exutoire et là, "Bécassine" est toute désignée pour écouter Garance lui raconter sa vie.
Maman Zita, c'est ce qui permet à Garance de vivre, sinon de survivre. Cette femme qui sut être mère au delà de ses entrailles et sans avoir nourri son enfant au sein.
Elle, et Antoine ont donné tant d' amour à notre héroïne que le peu de temps qu' elle a passé chez eux va conditionner toute sa vie.
Garance va devenir un peintre célèbre,
nous découvrons son itinéraire d' enfant de la DDASS,
ses rencontres et son amour d' enfance "Raphaël".

Quand à la postface, le monde de la psychiatrie y est succinctement décrit, mais assez vrai...
et il suffit de savoir que Annaïck Labornez, née en 1905, a été crée par  Émile-Joseph-Porphyre Pinchon et n' est autre que Bécassine.

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