mardi 15 octobre 2013

Les Enfants des Justes

Christian SIGNOL


Quatrième de couverture

En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son coeur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur.

J' avais tellement aimé le personnage de Bastien dans "Au coeur des forêts" que c'est sans hésitation que j'ai acheté ce roman.
Je n'ai pas été déçue, j'ai vécu avec Virgile et Victoria Laborie les heures noires de l'occupation allemande. Parfois je regardais la date, comme on regarde l' heure, en pensant "encore tant de temps avant la paix!"
J' ai eu la gorge serrée et souvent le coeur gros.

"Ma france, c' est celle-là, celle de la résistance à la barbarie nazie, et celle de l' humanité généreuse. Celle de l' humilité, du silence et du courage. Celle dont je suis fier et dont je me sens gardien vigilant de la mémoire, sans loi mémorielle ni repentante."
C'est ainsi que Christian Signol termine sa préface. Je partage son avis.
Ce roman est un vibrant hommage à tous ces anonymes, hommes et femmes, qui simplement par humanité, ont apporté leur aide.

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