Quatrième de couverture
Il aura suffi d' une lettre - la lettre d' adieu d' une amie qui se meurt - pour jeter Harold Fry sur les routes d' Angleterre.
Quelques sous en poche, une paire de chaussures-bateau et l' espoir de la revoir une fois encore...
Cottage après cottage, bocage après bocage, Harold marche, persuadé que, tant qu' il avance son amie vivra.
Il marche et repense à sa vie.
Mille kilomètres de parcourus pour que le destin d' Harold Fry rejoigne celui de sa femme, son fils, son amie, et tout ceux qu' il croise sur sa route...
Lorsqu' Harold décide de porter lui même sa réponse à Queenie, s' il n'est pas vraiment équipé pour la marche, il a une carte bancaire. Ce qui va lui permettre de commencer son voyage en faisant des haltes dans des "bed and breakfast".
Il téléphone régulièrement à son épouse Maureen. Je me suis longtemps demandé à quel moment elle irai le rejoindre, je pensais qu'elle pourrait l'attendre, sans l'empêcher de continuer...simplement être là.
Surtout quand il a renvoyé sa carte de paiement...
Bien sur, notre héros va rencontrer des personnages qu' on ne peut croiser que lorsqu' on voyage seul.
Je n'ai pas aimé le moment où il devient un pèlerin, suivi d' un "troupeau" de fidèles...et qu'il n'a pas le courage de les envoyer "paître".
La marche c'est pour lui le moyen de mettre sa vie à plat, de penser à son couple, à sa vie passée et peut-être à un futur possible avec Maureen, Queenie n' est que le déclancheur.
J'ai aimé quand Maureen range les vêtements dans le placard de la chambre d' Harold...j'ai trouvé beaucoup de tendresse et d' érotisme dans sa façon de faire.
J'ai passé c'est vrai un bon moment en lisant ce "roman-route"( c'est ma catégorie pour ce genre de roman...dans mon fichier bibliothèque), mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
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