dimanche 20 avril 2025

L'enfant de sel d' Estelle THARREAU

C’est toujours un plaisir de retrouver l’univers d’ Estelle Tharreau. Ses personnages sont toujours bien décrits, jamais banals, avec des touches de personnalités, parfois troubles, parfois naturelles, les façonnant en laissant entrevoir leur vécu, leurs traumatismes, et pour certains cette volonté de continuer.  
Apolline n’a pas de mère, ni vraiment de modèles féminins. Elle ne peut hélas pas rester une petite fille, si la puberté, la venue de l’adolescence la perturbent, c’est peu dire de la réaction de son père! Ce restaurateur bourru, pas remis du départ de la mère d'Apolline. 
Marion Stravi, jeune journaliste, vit avec le désir de comprendre le double suicide de ses parents… 

Quel monde étrange que celui de Salins, où se mélangent la création de thermes, les rites vaudou et un racisme qui a des relents de nazisme, de solution finale. La disparition d’Adrien est-elle liée à la couleur de sa peau, aux investissements de son père ou tout simplement à un accident?

Nous entrons grâce au talent de l’auteur dans le monde passionnant des rites vaudous, d’envoutements et de possession.
Les chapitres sont courts, ce qui donne cette impression de rapidité à l’histoire.
J’ai lu ce roman relativement vite, il est devenu pendant quelques heures ce livre de chevet dont j’avais du mal à me séparer.

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa
pour ce partenariat.

Quatrième de couverture

Adrien Destive disparaît après avoir rencontré Apolline, une adolescente tourmentée, fille d’un restaurateur en faillite. Rapidement, le cadavre d’un autre garçon est découvert tandis que des phénomènes inexpliqués obligent la journaliste, Marion Stravi, à renouer avec des techniques d’investigation paranormales qui pourraient être la clé pour sauver Adrien.
Racisme, omerta, assassinats et vaudou. Entre doutes et certitudes, Marion se lance dans une course effrénée, plongeant au cœur du mal qui couve dans la ville de Salins.

Mes lectures d'Estelle Tharreau

mardi 15 avril 2025

Apnée de Sonja DELZONGLE


C’est un thriller passionnant, que j’ai lu d’une traite, ou presque. 

Une histoire d’amour, mais aussi de rivalités sportives. Des relations inavouées, des trahisons.
Albane est engagée pour retrouver des disparus.
Des meurtres sordides et des vols de poumons… Dans le milieu de l’apnée c’est pour le moins surprenant. Des rivalités sur des capacités respiratoires.
Quel plaisir de retrouver Hannah, une Hannah heureuse enfin!
J’ai aimé lire de nouveau Sonja Delzongle et côtoyer ses personnages.
Une lecture que je recommande.

Le milieu de l'apnée est un milieu que je connais peu.
J'ai donc fait quelques recherches pour aller un peu plus loin dans cette lecture, et essayer de  comprendre la compétition.

Je fais partie des rares spectateurs n’ayant pas aimé « Le grand bleu ». 

Le « Blue Hole » de la mer Rouge en Egypte cité dans le roman est tristement célèbre à cause du nombre important de décès liés à la plongée en apnée et à la course aux records.

Le record de Jacques Mayol (1927-2001), premier apnésite à descendre en dessous de cent mètres : 1976 : - 100 m (à 49 ans) puis 1983 : - 105 m (à 56 ans).

Le record a au cour des ans évolué:
214 m par Herbert Nitsch, établi en Grèce le 6 juin 2012.
Pour les femmes, Tanya streeter détient le record avec 160 mètres de profondeur le 17 août 2002 .

Quatrième de couverture :

Sur les bords de la mer Rouge, en Égypte, Lukas Berger s'élance pour battre le record du monde d’apnée, un moment auquel ce jeune prodige s’est préparé toute sa vie. Devant lui s’ouvre le Blue Hole, un gouffre mythique réputé pour sa beauté autant que pour sa dangerosité.
Lukas n’en remontera pas. Il disparaît purement et simplement, comme si le gouffre l’avait absorbé. A-t-il dérivé? A-t-il eu un malaise qui l’a entraîné vers le fond? Mais alors pourquoi sa montre est-elle accrochée au câble qui le reliait à la surface?
Quand, peu après, le corps mutilé d’un autre plongeur est découvert dans les profondeurs, cette fois la femme de Lukas en est persuadée : il ne s’agit pas d’un accident. Et chercher la vérité va faire émerger de bien sombres histoires…


Mes lectures de Sonja Delzongle

dimanche 13 avril 2025

Du feu de Dieu de Jean-Pierre RUMEAU

Patrick Patras a peu de souvenir de sa mère, trop tôt morte. Son père n’est pas un tendre et ne sait sans doute pas parler à ses deux fils. Passionné par les chevaux, notre jeune Patrick va avoir un accident, une belle ruade, et notre héros va avoir du mal à récupérer, et surtout devenir impuissant.
Il rencontre pour sa rééducation le Père Rémy, qui va l’aider, devenir son mentor. La foi soude les deux hommes…Mais quand le drame arrive, Patrick se retrouve seul. Il va essayer de comprendre pourquoi deux jeunes filles deviennent si violentes. Soudées par la même haine, par l’horreur qu’elles ont vécu.

Cette histoire ne m’a pas laissé indifférente. Elle fait appel à notre perception du terrorisme, mais aussi de la religion, des religions, des excès de certains adeptes. La vengeance, les traumatismes, les violences.
La lecture de ce roman est agréable, rien n’est définitif, coupables victimes, victimes coupables, même le policier perd ses marques.

Je remercie Taurnada Éditions et Joël Maïssa pour ce partenariat

Quatrième de couverture:

Lors d’une odieuse agression, un jeune prêtre assiste à l’exécution atroce de son maître spirituel, échappant lui-même de justesse à la mort.
Grièvement blessé dans sa chair et dans son âme, il va, peu à peu, perdre ses repères, puis sa foi, jusqu’à prendre le chemin de la vengeance.