Apolline n’a pas de mère, ni vraiment de modèles féminins. Elle ne peut hélas pas rester une petite fille, si la puberté, la venue de l’adolescence la perturbent, c’est peu dire de la réaction de son père! Ce restaurateur bourru, pas remis du départ de la mère d'Apolline.
Marion Stravi, jeune journaliste, vit avec le désir de comprendre le double suicide de ses parents…
Quel monde étrange que celui de Salins, où se mélangent la création de thermes, les rites vaudou et un racisme qui a des relents de nazisme, de solution finale. La disparition d’Adrien est-elle liée à la couleur de sa peau, aux investissements de son père ou tout simplement à un accident?
Nous entrons grâce au talent de l’auteur dans le monde passionnant des rites vaudous, d’envoutements et de possession.
Les chapitres sont courts, ce qui donne cette impression de rapidité à l’histoire.
J’ai lu ce roman relativement vite, il est devenu pendant quelques heures ce livre de chevet dont j’avais du mal à me séparer.
Racisme, omerta, assassinats et vaudou. Entre doutes et certitudes, Marion se lance dans une course effrénée, plongeant au cœur du mal qui couve dans la ville de Salins.
Mes lectures d'Estelle Tharreau