vendredi 14 février 2025

Les larmes d'Isis de Christian JACQ (Les enquêtes de l'inspecteur Higgins : Tome 49)

Ma fille cette année s’est souvenu de ma « passion » pour l’Egypte, pour Champollion. 
Merci pour ce cadeau.

Je possède en effet quelques livres écrit par Christian Jacq, à l’époque égyptologue passionné. 


L’occasion pour moi peut-être de retrouver les splendeurs d’une Egypte d’un autre temps, de me plonger à nouveau dans ce monde encore mystérieux.

Mais voilà, Christian Jacq est devenu auteur de romans policiers, avec un inspecteur Higgins assez quelconque.
Une histoire d’enlèvement pas très originale…
Une grosse déception donc que ce roman.
Ce roman est le 49ème d'une série de 53 ... (au moment où j'écris cet avis)

Histoire d'avoir appris quelque chose avec cette lecture:
Le prénom Onuphre vient de l'égyptien ancien : « éternellement beau ou bon », épithète d'Osiris ressuscité. Il a donné en italien Onofrio, (source Wikipédia)

Quatrième de couverture 

À Londres, Onnofrio et Isis Seatwell ont fondé l'Egyptian Center, un lieu d'enseignement prestigieux sur l'Egypte pharaonique. Couple très uni, les Seatwell sont admirés mais aussi jalousés pour leur réussite. Alors, quand Onnofrio ne rentre pas de l'anniversaire de son frère Stormy, où il s'est rendu seul, Isis se ronge les sangs. 

Accident, fugue ? L'inspecteur Higgins est chargé de l'affaire. Très vite, le témoignage de la soeur d'Isis, l'épouse de Stormy, l'intrigue : Onnofrio aurait été kidnappé, pendant la soirée d'anniversaire, par trois hommes dont elle donne les noms.

En suivant cette piste, Higgins pourrait bien découvrir une redoutable association de malfaiteurs..


jeudi 13 février 2025

La vallée des égarés de Céline SERVAT

C’est un roman plutôt violent, d’autant plus qu’il traite par certains égards de l’enfance maltraitée, malmenée. Les placements d’enfants mais aussi parfois les déplacements non justifiés.
Il y a les pages écrites en italiques, un enfant est victime de viols… ça revient , un leitmotiv angoissant, un enfant sacrifié…
Marco Minelli semble un peu perdu, c’est lui qui découvre un corps atrocement mutilé, sans doute une vengeance déclenchée par un viol. La peur des gendarmes empêche notre comptable de déclarer cette mort.
C’est un roman assez étrange. Marco Minelli a des pouvoirs, il coupe le feu, mais aussi il voit en rêve des morts et doit les aider. Il parait perdu. Je n’ai pas trop compris le rôle de Gabrielle.
J’ai lu ce livre très facilement. Les chapitres sont courts et nous suivons le récit de Marco, celui des gendarmes et celui d’une victime.

Présentation de l'éditeur:

Le Comminges. Dans ce coin tranquille, au pied des Pyrénées, la présence incongrue d'un corps mutilé va mobiliser les gendarmes de Salies-du-Salat, associés pour l'occasion à la section de recherche de Toulouse.
Marco Minelli, comptable sans histoires, se retrouve mêlé bien malgré lui à une enquête angoissante qui va le plonger dans les affres du doute, tiraillé entre la raison et la folie.
Ces petites bourgades aux ruelles paisibles abritent-elles la tanière d'un tueur sanguinaire ?
Qui sera la prochaine victime ?
 
Je remercie les éditions Taurnada et Joël Maïssa pour ce partenariat.

dimanche 9 février 2025

Et chaque fois, mourir un peu de Karine GIEBEL

 Livre 1 -  BLAST

C’est un héros des temps modernes que Giebel choisit comme personnage principal de son roman.

Pour Gregory, infirmier à la croix-rouge, comme pour beaucoup de ces hommes et femmes, se rendre où se trouvent les conflits, simplement armés de leur courage, c’est un sacerdoce. Il va dans ces pays en guerre, essayer de soigner les civils, pour la plupart des femmes et des enfants, des vieillards aussi.
Bien sur Grégory est particulier. Il excelle dans son métier d’ infirmier. Il s’investit corps et âme. 

Parce que c’est Giebel, elle va aussi lui faire vivre des drames dans sa vie personnelle.

C’est un roman prenant, il reflète la réalité de notre monde, de ces conflits. Après avoir lu « La peau » de Malaparte, j’ai compris la puissance des mots. Toujours plus forts que ces images dont nous inondent les médias et qui deviennent si banales, beaucoup trop banales.
J’ai eu cette impression d’être dans la réalité. Les femmes mutilées, les enfants soldats, les traumatismes et fêlures que rien, pas même l’amour ne peut calmer.

Ce n’est pas un roman que nous offre Karine Giebel, c’est la triste réalité des conflits actuels.
Excellent, bouleversant!

Quatrième de couverture:

De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.
Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...

Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. 
Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d'une mère, d'un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. 
Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.


Mes lectures de Karine Giebel

dimanche 2 février 2025

Game over d' Isabelle VILLAIN

J’ai lu et j’ai aimé é cet opus.

On sent bien que Rebecca de Lost est fatiguée de tous ces meurtres, que de voir jouer des adeptes de jeux vidéos et de passer du virtuel au réel…!!! L’amour d’un père ne suffit hélas pas à sauver son fils.
Elle est moins attentive, moins vigilante et le violon de sa grand-mère la perturbe au-delà du rationnel.
Sa vie familiale est maintenant équilibrée.
J’ai aimé qu’Isabelle Villain épargne sa détective en la faisant évoluer de jolie façon dans sa carrière. Peut-être même va-t-on la retrouver évoluant dans la domaine de la recherche des oeuvres d’art?

Je remercie les éditions Taurnada et Joël Maïssa pour ce partenariat. 

Mes lectures d’Isabelle VILLAIN


Présentation de l'éditeur 

Une vieille dame meurt écrasée sous les roues d'un bus. Un nouveau fait divers dans les rues de Paris.
Cependant, d'autres « accidents » sont rapidement à déplorer, laissant présager que ces tragiques événements ne sont que les prémices d'un sombre dessein.
Le groupe de Lost se retrouve à la tête d'une affaire qui va bousculer toutes ses certitudes.
Frustration. Colère. Incompréhension. Impuissance…
Une course contre la montre au dénouement glaçant et inacceptable.