vendredi 20 novembre 2020

Les justes causes de Jean-Louis CURTIS

 


Quatrième de couverture :

Quatre jeunes Français : François Donadieu, engagé dans les Forces Françaises Libres ; Roland Oyarzun, patriote fourvoyé dans le pétainisme ; Bernard, brillant directeur d'un hebdomadaire de gauche Nicolas Gaudie, qui a été jusqu'à porter l'uniforme allemand.
Quatre amis aussi, qui ont été camarades de classe, qui, ensemble, ont joué, étudié, aimé.Mais leurs destins, qui se croisent et s'enchevêtrent, sont à l'image des destinées de leur pays, éternellement écartelé entre « les justes causes » qui dressent les Français les uns contre les autres.
Ces conflits, saisis dans le paroxysme qu'ils atteignent à la Libération, éclairent d'une façon saisissante ce que nous croyons nouveau et qui n'est qu'un avatar d'une réalité éternelle.

Mon avis:

Le roman traite des choix de quatre jeunes hommes, des choix surtout politiques, mais aussi de vie. Le plus sympathique est François, mais avec notre recul, c'est sans doute plus facile d'être du "bon coté".
Roland est d'amblé antipathique,  enfant déjà il est insupportable de suffisance et de mépris. Il a malgré tout les excuses d'une mauvaise éducation. Il garde malgré la déchéance nationale dont il est l'objet, et ses années de prison, une fervente admiration pour Pétain. Je n'ai apprécié ni Nicolas, plutôt insignifiant, ni Odilon Bernard, beaucoup trop imbu de lui même.
J'ai trouvé ce roman enrichissant, mais fastidieux à lire. Il est vrai que j'ai lu une version poche, version intégrale, qui date de 1972. J'ignore comment ce roman est arrivé dans ma pal, je le possède depuis des années. Il manque les premières pages. La première page est la 5.

Jean-Louis Curtis vers 1960.
Photo source
© René Saint Paul / Rue des Archives

2 commentaires:

  1. J'ai déjà entendu parler de ce livre après je ne sais pas si ça me plairait même si il a l'air intéressant.
    Merci pour cette chronique !
    Bonne soirée, bises

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    Réponses
    1. L'auteur, que je découvre avec ce roman a été Prix Goncourt avec "Les Forêts de la nuit" en 1947.
      Je ne sais pas non plus s'il te plairait.

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