jeudi 24 novembre 2016

La délicatesse du prisonnier

Paul JALABERT

Quatrième de couverture 

Gérard Rollan est enfermé dans une prison parisienne. Entre les moqueries acerbes du gardien, et le voisin de cellule qui reproduit les battements de son cœur sur les murs, il choisit l’évasion.
Une cavale qui l’emportera en Amérique du Sud, dans une ville qui l’étourdira, l’éblouira, et lui fera connaître mille vies. De rencontres hautes en couleur, aux chocs liés à la vie dans un bidonville, Gérard se retrouvera changé à jamais.


Nous nous retrouvons en Amérique Latine, avec "Homme-Perroquet" ainsi nommé à cause d'une tache de naissance. Il vient du "Pays des Aldraves" (chevaux?). Condamné pour assassinat par sorcellerie, il  réussit à s'évader, emportant avec lui ses écrits.
Il finira sa cavale dans une favéla, recevant l'aide de Maria, Pedro et Fillette. Il s'adaptera à cette étrange ville où la pauvreté côtoie l'opulence.
Homme-Perroquet est le spectateur impuissant de la déforestation, de la misère des bidonvilles, des rêves de libertés des ouvriers, des complots et assassinats politiques. Et si parfois il se souvient qu'il est guérisseur, il sera malheureusement le témoin de bien des drames, de bien des injustices.
Quelle que soit notre vision du monde, il apparait évident que les peuples des différents pays du monde sont exploités sans vergogne par des nantis, par des "multinationales". Ce côté politique de l'oeuvre m'a parfois lassée. Tout en étant du même avis que l'auteur, je ne peux m'empêcher de penser que, c'est à ces peuples, et à nous aussi de choisir notre façon de consommer, d'élire des dirigeants honnêtes et courageux, au moins en ce qui concerne les démocraties.
Ce n'est pas un traité politique, mais l'histoire d'un amérindien qui observe le monde qui l'entoure. Pour s'évader de prison, l'écriture, le rêve est une jolie clé!

Je remercie Anaelle, des éditions Publishroom pour ce partenariat.


La délicatesse du prisonnier de Paul Jalabert


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